Un document à lire de Christian Puren qui mérite réflexion sur l’apprentissage précoce des langues vivantes.
A lire sur le site de l’Association des Professeurs de Langues Vivantes. CLIC
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A retenir :
« Sa conclusion est la suivante :
Dans les conditions actuelles qui sont généralement les siennes en France, le temps, l’énergie et l’argent actuellement consacrés à l’apprentissage, l’enseignement et la formation pour la généralisation de l’enseignement des langues à l’école primaire constituent un gaspillage insensé, et les moyens correspondants seraient certainement plus efficaces s’ils étaient consacrés à une réforme réfléchie et sérieuse de leur enseignement au collège. »
« Le seul et unique domaine où il reste jusqu’à présent toujours admis que l’enseignement précoce présente un avantage structurel, c’est l’apprentissage phonétique ; sans doute, comme l’expliquent les spécialistes, parce que l’appareil auditif et phonatoire des enfants ne s’est pas encore resserré et rigidifié sur les sons de leur langue maternelle, mais aussi peut-être (remarque personnelle de didacticien) parce qu’une fois assurée la discrimination des phonèmes étrangers, leur appropriation s’obtient essentiellement par répétition imitative − par la combinaison entre les instances « imitation » et « mémorisation », pour reprendre ma typologie des « instances cognitives » »